Obole 2.0

  • Christine Zaugg

    Christine Zaugg

Les voies du Seigneur sont impénétrables. A Genève, l’église Saint-François-de-Sales est la première du pays à franchir le pas de la modernisation en optant pour l’obole 2.0. But? Financer ses messes.

Selon la RTS, ces oboles numériques sont bien plus généreuses et pratiques pour les fidèles. Fini en effet de fouiller dans ses poches pour jeter des piécettes dans le panier de la quête. En prenant résolument le virage technologique moderne, la petite paroisse genevoise joue les pionniers. Et, ce qui ne gâche rien, trouve une solution rentable simple comme amen. Il suffit au fidèle, via une application sur son portable, d’inscrire le montant de l’obole en sélectionnant la paroisse en ligne et de valider. Miracle!

Malheureusement, il ne pourra pas se réaliser à Palexpo, le 21 juin prochain pour la messe papale.

Le Vatican interdit en effet toutes formes de quête ce jour-là. Il ne sera pas question de faire l’aumône. Dommage. Car l’obole version 2.0 aurait permis au diocèse de combler partiellement le million de francs qui manque pour boucler le budget de 2,3 millions. En espérant que des dons supplémentaires tombent du ciel, il prie et mobilise toutes ses forces.

Qui a parlé de miracle?