Dans une Europe en crise, la Suisse fait figure de paradis économique. Et selon le classement mondial 2014 établi en début de semaine par deux laboratoires américains d’idées – l’«Adriatic Institute for Public Policy» et la «Heritage Foundation» – notre pays n’arrive pas seulement en tête de l’Europe: il caracole aussi au 4e rang mondial. C’est la meilleure place jamais obtenue par Berne. Mais qu’est-ce qui fait le succès de notre pays? L’image d’Epinal que reflète l’Helvetie (lire en page 3, rubrique Finance) démontre que notre liberté économique est une plus-value. D’ailleurs la place genevoise le ressent, avec notamment une augmentation de près de 4% de passagers à l’Aéroport de Genève (lire en page 5). Si la Suisse n’est plus le vilain petit canard en gagnant des galons dans sa liberté économique, les citoyens sont-ils plus heureux? Concrètement, quel est l’impact de ce succès économique sur les résidents? Notre vie va-t-elle se bonifier? A l’heure des bilans de toutes sortes de début d’année, ce paradis économique risque bien de nous coûter l’enfer social… A géométrie variable le paradis genevois?