Paradis genevois à géométrie variable

  • Christine Zaugg, rédactrice en chef adjointe

    Christine Zaugg, rédactrice en chef adjointe

Dans une Europe en crise, la Suisse fait figure de paradis économique. Et selon le classement mondial 2014 établi en début de semaine par deux laboratoires américains d’idées – l’«Adriatic Institute for Public Policy» et la «Heritage Foundation» – notre pays n’arrive pas seulement en tête de l’Europe: il caracole aussi au 4e rang mondial. C’est la meilleure place jamais obtenue par Berne. Mais qu’est-ce qui fait le succès de notre pays? L’image d’Epinal que reflète l’Helvetie (lire en page 3, rubrique Finance) démontre que notre liberté économique est une plus-value. D’ailleurs la place genevoise le ressent, avec notamment une augmentation de près de 4% de passagers à l’Aéroport de Genève (lire en page 5). Si la Suisse n’est plus le vilain petit canard en gagnant des galons dans sa liberté économique, les citoyens sont-ils plus heureux? Concrètement, quel est l’impact de ce succès économique sur les résidents? Notre vie va-t-elle se bonifier? A l’heure des bilans de toutes sortes de début d’année, ce paradis économique risque bien de nous coûter l’enfer social… A géométrie variable le paradis genevois?