Les statistiques sur le sentiment d’insécurité des Genevois sont rassurantes. C’est le Département de la sécurité qui l’affirme (lire en page 5). Même s’il faut rester prudent sur un diagnostic réalisé en partie par les autorités elles-mêmes, les chiffres montrent que les forces de l’ordre ont su améliorer leur fonctionnement. Révolu le déni officiel de l’insécurité qui plombait la vie et le moral des Genevois. Place aux mesures concrètes, proactives. Soit un renforcement des effectifs, une présence policière accrue dans la rue et sur les lieux à risque, de jour comme de nuit, une meilleure coordination entre polices cantonale et municipale et les autres acteurs de la chaine sécuritaire. Une plus grande écoute des victimes et de la population aussi. Ce rapprochement est indispensable. Au fond, la sécurité est l’affaire de tous. Connaître le tissu local, permet d’agir en amont, de mieux intégrer les acteurs qui aident à réhabiliter le lien social et le civisme au quotidien. Ils sont nombreux: concierges, travailleurs sociaux, associations d’habitants, etc... Avec de tels partenaires, la police ne peut être que plus efficace, respectée et investie. Et qui sait, aimée...
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