Rééquilibrage, pressez-vous!

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La répartition des annonces publicitaires payantes de l’Etat et de la Ville de Genève dans la presse locale pose un sérieux problème (lire en page 6). Pour faire court, il y a un énorme déséquilibre dans la répartition des budgets. Concrètement, des titres privés comme le GHI ou Tout l’Immobilier qui ont leur siège et leur rédaction à Genève, et qui grâce à leur forte audience sont à même de toucher une large partie de la population, sont souvent écartés, voire totalement ignorés. Incompréhensible.

L’affaire n’est de loin pas anecdotique puisqu’on parle de plusieurs centaines de milliers de francs par an.

Soyons clairs, pas question ici de demander l’aumône ni d’ailleurs de réclamer une quelconque faveur. Juste le souci de rappeler aux autorités que, dans cette répartition des deniers publics, chaque média doit être traité sur un pied d’égalité.

Pour cela, une plus grande transparence sur les différents critères d’attribution des annonces publicitaires payantes et, globalement, sur la politique d’information des pouvoirs publics doit être mise en place rapidement. Il en va notamment des emplois locaux et de la diversité de la presse.

Des enjeux que nulle autorité ne peut bafouer au moment même où la presse écrite traverse une crise sans précédent.