Paroles qui dénigrent et actions fortes qui crispent. Les tensions sont montées d’un cran cet été entre le patron de la Sécurité Mauro Poggia et les responsables du centre culturel autogéré de l’Usine. En toile de fond, le deal de rue qui sévit dans le quartier et, selon un rapport confidentiel de la police que GHI s’est procuré, à l’intérieur même du bâtiment.
Une situation a priori inacceptable autant pour la police que pour les responsables du centre subventionné par la Ville de Genève. D’un côté comme de l’autre, il y a un évident intérêt à mettre un terme à cette situation et à trouver une porte de sortie rapide et durable au conflit.
Cela implique que dans le traitement de ce dossier complexe et délicat chacun reste de bonne foi, honnête et, au-delà des postures, reconnaisse la réalité des faits, surtout lorsqu’ils dérangent. Seulement ainsi, le fil rompu du dialogue pourra être renoué et des solutions durables apportées.
Celles-ci devront nécessairement prendre en compte l’avis du voisinage et des usagers d’un centre dont le rôle culturel alternatif est essentiel à Genève.
Essentiel certes mais en aucun cas au-dessus de la loi.