Tintamarre de Plainpalais aux Pâquis

  • CHRISTINE ZAUGG, RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

    CHRISTINE ZAUGG, RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE

«Nous ne sommes pas entendus par les autorités! On se fiche de nous!» A Plainpalais et aux Pâquis, habitants et commerçants sortent de leurs gonds (lire notre article). Marre des nuisances. Pour les uns, la circulation chaotique rend maboule. A la rue de l'Ecole-de-Médecine, c'est le bruit des klaxons aux heures de pointe et les gaz des pots d'échappement qui enfument les habitants jusque dans leurs chambres à coucher. Pour les autres, les nuisances liées aux beuveries nocturnes fichent des insomnies. Comme aux Pâquis. Des habitants ont même placardé en bas de chez eux un avertissement ironique: «il est fortement conseillé à toute personne n'habitant pas l'immeuble de se munir de protections (casque, parapluie ou imperméable) afin de se protéger d'éventuelles chutes de projectiles liquides ou solides, pouvant venir des étages supérieurs.» Le badaud et le touriste sont ainsi avisés de «l'ambiance» qui règne à la nuit tombée. Ces deux quartiers populaires font beaucoup de bruit pour se faire entendre. Sans succès. Face à ce dialogue de sourd, ils n'ont en effet trouvé d'autre solution que de soigner le chaos par le chaos! A coups de pétition, de motion et de protestation dans la rue. Autrement dit, ce tintamarre supplémentaire à Plainpalais et aux Pâquis, n'est pas prêt de baisser de volume ces prochaines semaines.