«Vert-ueux»… Vraiment?

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Alors que le Salon de l’automobile ouvrira ses portes dans deux semaines, se pose une question de plus en plus partagée: les voitures à moteur électrique sont-elles vraiment l’avenir de l’automobile? Longtemps la question a semblé évidente: oui. Intuitivement, l’absence de gaz d’échappement les parait de toutes les vertus écologiques. Seulement voilà: les partisans de la voiture thermique, qui au passage a fait des progrès considérables en termes d’émissions de CO2, n’hésitent pas, non sans arrière-pensées, à lancer un pavé dans la mare: le bilan écologique des voitures électriques est bien moins «vert-ueux» qu’il n’y paraît, surtout lorsque l’on prend en compte le coût écologique de la fabrication de leurs très lourdes batteries.

En réalité, tout dépend aussi de l’origine renouvelable ou pas, de l’électricité consommée pour propulser ces automobiles. Selon le pays dans lequel on se trouve, le bilan écologique de la voiture électrique peut donc se révéler très positif, ou au contraire, pire que celui de la voiture thermique.

Conséquence: une fois encore, c’est donc bien dans notre comportement de «consomm’acteur» averti que l’enjeu se situe, en nous questionnant avant d’acquérir une voiture électrique sur le choix de l’électricité achetée à chaque fois, mais aussi sur le kilométrage total que l’on escompte faire tout au long des années. Avec pour finir, une évidence: encore à ses balbutiements technologiques et industriels, la voiture électrique est appelée à connaître de considérables améliorations dans les prochaines années. De quoi la rendre définitivement plus attractive et plus écologique que les voitures traditionnelles? L’avenir le dira.