La startup qui révolutionne la bourse

  • Fabio Bonavita

    Fabio Bonavita

FINANCE • Elles ne l’avouent pas forcément, mais les principales banques genevoises sont en train de trembler. Une nouvelle menace se précise, elle se nomme Robinhood. Contrairement à son nom, cette application n’entend pas prendre aux riches pour redonner aux pauvres. En revanche, elle révolutionne l’investissement boursier en supprimant purement et simplement les frais de courtage. Ces mêmes frais que les banques classiques facturent lors de chaque transaction et qui plombent les marges.

Lancée depuis la ville californienne de Palo Alto, celle qui abrite déjà Tesla et Facebook, l’application Robinhood ouvre ainsi le boursicotage aux jeunes générations et aux petits investisseurs, généralement refroidis à l’idée de devoir s’acquitter des habituelles commissions. Si elle n’est pour l’instant disponible qu’aux Etats-Unis, son arrivée dans nos contrées est imminente. Avec plus de 2 millions de membres et une valorisation dépassant le milliard de dollars, l’application mise sur une interface simple et attractive. En un clic sur son smartphone ou sa tablette, il est possible de visualiser les cours des grandes places boursières et de se constituer une liste de placements favoris.

Reste que Robinhood comporte également en son sein les défauts de ses qualités. En simplifiant au maximum l’investissement boursier, les petits épargnants risquent fort de perdre leur mise, faute d’initiation suffisante à cet univers complexe. Là réside le véritable génie de cette application. Le Robin des Bois numérique est à l’opposé du héros légendaire, il prend aux pauvres pour redonner aux riches. Ce qui est valable pour Facebook, Uber et autres Airbnb, se vérifie une fois encore dans le monde merveilleux des startup.