«La “formule Aligro”, un plus pour l’économie genevoise»

INTERVIEW • Entreprise familiale, Aligro fête les 50 ans de son magasin genevois. L’occasion d’évoquer passé, présent et avenir avec son PDG, Dominique Demaurex.

  • Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

    Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

  • Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

    Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

  • Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

    Aligro aux Vernets: avant (en 1966) et aujourd’hui. En médaillon, Dominique et Etienne Demaurex, petits-fils et petits-neveux des fondateurs, dirigent l’entreprise. DR Aligro Genève aujourd’hui.

– Famille, valeur, qualité: ces qualificatifs résument-ils bien l’histoire d’Aligro?

– Dominique Demaurex: Oui, c’est exactement cela. Les valeurs qui animent notre entreprise familiale concernent essentiellement la qualité du service que nous apportons à notre clientèle; c’est en cela que nous nous définissons.

– Comment pourriez-vous présenter votre concept aux lecteurs qui ne vous connaîtraient pas?

– Aligro a été initialement fondée pour les professionnels et nous nous sommes ouverts, dès les années 60-70, en accueillant d’autres clients.

– Quand on pense Aligro, on pense aux restaurateurs qui s’approvisionnent...

– Il y en a beaucoup, mais il n’y a pas qu’eux. La part des professionnels est de 75%, pour 25% de particuliers.

– Et quel est le profil de ces derniers?

– Il y a beaucoup de motivations pour venir chez nous. L’une d’entre elles, c’est que nous sommes différents des autres grandes enseignes du commerce de détail, avec une orientation axée sur la qualité et la gastronomie. Nous avons une gamme de produits que l’on ne trouve pas dans les autres commerces. Si vous cherchez une bonne viande savoureuse, c’est chez Aligro qu’il faut venir!

– Vous parlez de qualité mais il y a aussi la notion proximité qui semble chère à vos yeux...

– C’est une préoccupation, bien sûr, en tant qu’entreprise suisse, surtout pour la qualité parce que l’on aime bien avoir des produits de la région, ce qui nous permet de mieux maîtriser la qualité, l’origine et de connaître l’entreprise... Sans négliger la dimension environnementale. Malheureusement, tous les produits ne poussent pas en Suisse!

– Après Sion, quels sont les projets?

– La création d’un 2e magasin à Genève, près de l’aéroport (2020?). C’est en cours mais ce type de projet prend du temps car les surfaces sont occupées. Il faut que les entreprises sur place trouvent un autre site et, pour nous, travailler en coordination avec l’Etat pour ce qui concerne l’accessibilité.

– Qu’est-ce qu’on y trouvera?

– Ce sera comparable aux succursales existantes. Mais ce magasin permettra d’être plus proche de ceux qui vivent au bord du lac. Il n’y a qu’une formule Aligro mais comme c’est une formule qui marche, il n’y a pas de raison de la changer!