Un effet de mode qui se transforme au fil des années en succès populaire. Et donc économique. La croissance annuelle de la consommation des vins bio ne cesse de se confirmer. D’ici à 2022, elle devrait atteindre au niveau mondial 9,2% selon une étude réalisée par Vinexpo et IWSR. Un chiffre qui démontre que ce type de cépages est devenu une tendance incontournable du secteur.
Trois catégories
Encore faut-il définir ce que l’on entend par les vins bio. D’un côté, il y a les crus biologiques qui s’inscrivent dans les principes d’une telle agriculture. Deuxième catégorie de plus en plus appréciée par les consommateurs: les vins biodynamiques. Leur objectif consiste notamment à réhabiliter la vie organique de l’environnement de la vigne. Avec pour résultat, l’obtention d’un meilleur développement des raisins.
Autre variété qui bénéficie d’un succès croissant, le vin naturel dont la production est très réglementée. Elle n’autorise ni techniques visant à modifier le breuvage original, sauf le souffre, ni intrants. Le but avoué est de conserver le goût naturel, d’où son nom, afin de ressortir toute l’expression du terroir. Cette tendance des vins biologiques, biodynamiques ou naturels, suit très logiquement l’envie des consommateurs de déguster des crus préservés de toute chimie et donc sains.
Selon l’Etude Millésime Bio 2020, la France va devenir le premier consommateur mondial de vin bio à partir de 2021. Mais la progression est générale, notamment en Espagne, où le marché domestique décolle, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Italie. A Genève, ce mode de consommation a également de plus en plus la cote.