Selon la dernière étude de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, le marché mondial de vins rosés augmente depuis 2002. Une hausse qui se chiffre entre 10 et 20% annuellement. Preuve de cet engouement sans précédent pour ce vin qui avait la réputation de piquer et de provoquer des réveils difficiles. Mais ça, c’était avant. Désormais, il séduit les gastronomes avertis et les œnologues réputés. Enfin, diront certains! Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, la consommation de rosé ne date pas d’hier. Les Grecs déjà, il y a plus de deux mille cinq cents ans, exportaient en France leur vin à la clarté étonnante, très proche du rosé que nous connaissons.
Accords faciles
Autre cliché qui s’estompe: le rosé n’est pas uniquement consommé durant la saison estivale. Il représente une belle opportunité d’apporter une touche de convivialité à table tout au long de l’année. Il se déguste frais, s’accorde facilement avec des plats simples, sa légèreté n’est plus à prouver, autant d’atouts qui lui permettent de grappiller chaque année des parts de marché. En 2020, il représente environ 10% de la consommation de vins dans le monde.
Son succès devrait se poursuivre ces prochaines années grâce à un marketing savamment pensé mêlant des flacons sophistiqués, des étiquettes attirantes et une robe diaphane qui attire d’abord les plus jeunes et la gent féminine. Bref, vous l’aurez deviné, il n’est plus du tout honteux de servir un vin rosé à ses convives. Au contraire, ces derniers risquent fort de l’apprécier à sa juste valeur…