Jeudi 3 janvier, les clients de la Fnac Balexert ont dû bourse délier pour avoir droit à un sachet! Leur porte-monnaie – de même que le nôtre – n'a pas été délesté de beaucoup, une toute petite pièce jaune suffit. Pas de quoi larmoyer. Surtout que les explications de la caissière étaient tout à fait en accord avec les soucis actuels et bien réels de Dame nature: «C'est pour l'environnement!» lance-t-elle. Bon. Pas de souci. Depuis que Migros a fait office de pionnier en la matière et lancé son opération «anti-sachets gratuits», le chaland a pris sur lui et paie ses sacs à la caisse ou, mieux, les recycle.
Vieux stocks
L'histoire pourrait s'arrêter là. C'est un retour à la Fnac de Rive, deux jours plus tard, qui nous met la puce à l'oreille. Car ni une, ni deux, la caissière glisse les livres… dans un sachet plastique et sans rien exiger en retour. Etonnés, nous lui demandons si elle a déjà compté les 5 centimes dans la «note». Elle nous rétorque: «Non, car on doit encore écouler les anciens sacs!» Késako? Surtout qu'aucun panneau explicatif n'est proposé ni en magasin ni en devanture.
Nébuleux
De quoi aiguiser notre curiosité. De retour dans le magasin du centre ville lundi, le responsable du Service clients nous déclare en substance: «Les nouveaux sacs auront des code-barres. C'est pour ça!» Toujours aussi nébuleux. Mais l'homme nous renvoie à la direction. La première explication était la bonne: «En effet, des sachets réalisés à 100% en matières recyclées seront dorénavant en vente à 5 centimes, explique Christèle Clerc, responsable Action Culturelle et Relations presse. Suite à quelques problèmes d'approvisionnement, tous les magasins seront rapidement uniformisés.» Limiter l'utilisation des sachets plastique pour préserver l'environnement reste donc leur préoccupation. Seul hic: nous n'avons pas vu l'affichage en magasin «dès la mi-décembre» expliquant ce changement. Mais cela ne saurait tarder…