Baisse des violences domestiques

BILAN • «Il s'agit pour Genève d'une photo de départ, essentielle pour anticiper les problèmes et prendre des mesures en matière de violences domestiques», lance Pierre Maudet, conseiller d'Etat en charge du Département de la sécurité. Suite à un bilan très chiffré, qui conclut à une baisse des violences domestiques dans notre canton, une étude a été réalisée par l'Institut de criminologie de l'Université de Zürich. «Cette démarche novatrice mérite d'être étendue à toute la Suisse», ajoute Martin Killias, professeur à l'institut.

Résultats saisissants

Quelles en sont les principales conclusions? Environ 1400 Genevois ont répondu à un questionnaire très ciblé. Résultats saisissants: sur la totalité d'une vie, 38,2% de femmes et 25% d'hommes disent avoir été victimes de violences domestiques. Autre fait mis en lumière: ces violences se vivent au sein même de la famille. Qui dit violences domestiques, dit violence physique, psychologique, sexuelle, économique, vécue par le partenaire actuel, l'ex ou un membre du noyau familial.

Places supplémentaires

L'Etat veut donc parer au manque de logements d'urgence et en réserve dix à Genève. Autant pour les auteurs et les victimes, comme au Foyer des Pertuis.