Sur la Plaine de Plainpalais, les boulistes pointent à la lampe de poche. Faute d'éclairage. «La plupart des lampes sont éteintes. Sur les candélabres, nombre d'ampoules sont cassées et personne ne songe à les changer, c'est incroyable!», s'exclame Georges Queloz, ancien conseiller municipal libéral et habitant du quartier qui aime, de temps à autre, titiller le cochonnet sur ce boulodrome à ciel ouvert, rénové l'an passé.
Problème d'entretien
Du côté de la Ville de Genève, on dément ces allégations. «Tout marche bien. Mais les amateurs de pétanque ne sont pas censés jouer à la tombée de la nuit», confie Dominique Wiedmer-Graf, déléguée à l'information au Service des constructions et de l'aménagement. «L'ensemble de l'éclairage n'est allumé que lorsqu'il y a des tournois officiels, pas autrement». Une mise au point qui ne convainc guère Georges Queloz. «C'est quand même fantastique, on fait des installations onéreuses, qui ne fonctionnent pas ou mal, faute de les entretenir. C'est un problème récurrent dans notre ville.»
Zones d'ombre
Toujours au chapitre éclairage de la Plaine, en cours d'aménagement, notons que de nouveaux mâts ont été installés sur le pourtour en ghorr. Des luminaires qui offrent un rendu de couleurs nettement supérieur à celui des anciennes lampes à sodium, par ailleurs gourmandes en électricité. Et ce, même si l'installation semble perfectible. Notamment sur les cheminements. «Il y avait un petit lampadaire au milieu de l'allée centrale, qui rassurait les passants. Las, ce dernier a été enlevé, créant un sentiment d'insécurité», regrette Georges Queloz.Une petite zone d'ombre, parmi d'autres, qu'il conviendra à l'avenir d'éclairer. C'est prévu. Pour que badauds et boulistes ne broient plus du noir…
