Caillassage sur la route: nouvelle victime

CAROUGE • Une automobiliste affirme avoir été la cible de jets d'objets à la sortie du tunnel de Carouge.

  • Une automobiliste affirme avoir été victime d'un caillassage à la sortie du tunnel de Carouge.

    Une automobiliste affirme avoir été victime d'un caillassage à la sortie du tunnel de Carouge.

Une automobiliste a été victime d'un caillassage sur la route en début de semaine dernière, route du Val d'Arve, à la sortie du tunnel de Carouge. «Mardi 8 octobre à 7h30, je sortais du tunnel de Carouge et me dirigeais vers la pédiatrie lorsque j'ai entendu un bruit effrayant», témoigne-t-elle encore sous le coup de l'émotion. Avant de reprendre: «J'ai effectué un freinage d'urgence et j'ai constaté que la vitre arrière de ma voiture a éclaté en mille morceaux. En me retournant pour savoir d'où cela avait pu tomber, j'ai vu quatre adolescents qui rigolaient . Ils ont aussitôt pris la fuite. Je me suis rendue immédiatement au poste de police de la Fontenette pour déposer plainte.»

Après Cointrin

La victime a ensuite posté son témoignage sur le site de www.ghi.ch car ce caillassage est survenu une semaine après ceux de l'avenue Louis-Casaï et dont GHI s'est fait l'écho (10.10.13). Rappel des faits. Près de la passerelle des Avanchets, deux voitures ont été cabossées et un pare-brise abîmé. Parallèlement, deux autres véhicules circulant sur cette même avenue, ont dû faire des écarts dangereux sur la route pour éviter les bouteilles et autres projectiles. La police genevoise avait signalé qu'une enquête était ouverte et que les objets proviendraient d'un appartement de l'immeuble surplombant la passerelle des Avanchets.

Cas isolés

Y aurait-il une recrudescence d'incivilités sur des automobilistes circulant sur les routes genevoises? Pour le service de presse de la police, ce n'est pas le cas: «Il s'agit de cas isolés», rappelle le porte-parole Sylvain Guillaume-Gentil. Et notre témoin de Carouge de poursuivre sur notre site: «Les jeunes ne se rendent pas compte que ce jeu stupide aurait pu coûter la vie à plusieurs personnes ou même faire plusieurs blessés graves!» Sa dénonciation a ensuite été relayée par laTribune de Genève où notre témoin affine en déclarant que le projectile a sans doute été lancé depuis la passerelle des Moraines, à proximité du Cycle d'orientation de Pinchat. Elle précise qu'elle a bel et bien vu quatre jeunes, âgés de 12 à 14 ans, rire et déguerpir. Une hypothèse que la police n'écarte pas, tout comme celle d'une pierre égarée qui se serait transformée en projectile. L'enquête se poursuit.