Selon les dernières rumeurs, publiées par la presse dominicale, l’actuel Conseil d’Etat, sans attendre les résultats de l’élection de ce dimanche, aurait déjà réparti ses dicastères. Il n’y aurait pas de place pour Pierre Maudet s’il venait à être élu! Ou alors il faudra lui trouver un strapontin dans lequel il œuvrera dans l’anonymat et si possible sans porter préjudice à ses chers collègues. Voilà à quoi se prêteraient aujourd’hui nos tristes édiles au lieu de s’atteler à l’élaboration d’une nouvelle organisation au sein du gouvernement afin de respecter la volonté populaire et, surtout, mettre en œuvre de toute urgence un plan de sortie de crise efficace. Si cela est vrai, c’est tout simplement scandaleux et inacceptable! Si le peuple genevois décide de réélire le candidat sortant, c’est bien parce qu’il estime qu’il a encore beaucoup à apporter à Genève.
Je redis et répète que toute cette polémique autour d’un simple voyage a été attisée et entretenue pendant de longs mois par certains médias qui se sont ligués pour abattre le conseiller d’Etat Pierre Maudet. Vengeance personnelle, rancœur ou simple jalousie? On ne connaîtra sans doute jamais les raisons profondes de cet acharnement à vouloir la mort politique et sociale de cet homme brillant.
L’avenir de Genève se jouera donc le 28 mars. La suite sera avec ou sans Pierre Maudet. Pour les deux prochaines années tout au moins puisque de nouvelles élections cantonales sont prévues en 2023. En attendant, si les Genevois décident de réélire le candidat sortant, il faudra exiger de nos autorités qu’elles respectent le verdict des urnes et réintègrent leur nouveau collègue au poste où il sera le plus efficient.