CORNAVIN • Le chantier de la gare Cornavin n'en finit pas de faire râler une grande partie de ses 115'000 voyageurs quotidiens. En effet, tous les matins – et les soirs - se ressemblent devant les nouveaux escaliers de l'aile ouest, trop exigus pour y voir passer une foule dense aux heures de pointe. Du lundi au vendredi, c'est le même scénario. Plutôt «mauvais» pour nombre de pendulaires. Les sorties des trains ne se font pas de la manière la plus plaisante, car quelques petits malins, apparemment plus pressés que les autres, n'hésitent pas à bloquer les escalators montants, pour descendre et ainsi regagner le hall central.
Chutes
Mais il y a un sérieux hic, des gens ne s'y attendent pas, et chutent, parfois lourdement. Et d'autres, en mobilité réduite ou avec des poussettes, ne peuvent plus avoir accès au quai en question autrement qu'avec les escaliers. Pour cet étudiant vaudois, «cela fait des mois que ce problème existe. Et rien n'est mis en place pour cesser ce manège.» Quant à cette quinquagénaire, elle se dit «révoltée par le manque de vision de ce chantier à long terme. Pourquoi n'a-t-on pas construit des sorties, avec escaliers et escalators plus larges? On veut nous persuader d'utiliser le rail et de laisser la voiture pour désengorger la ville. Mais franchement, avec les retards et les hausses de tarifs, on ne s'y prendrait pas mieux pour nous faire reprendre l'auto. C'est à n'y rien comprendre», se lamente-t-elle.
Patience
Renseignements pris auprès des CFF, son porte-parole Frédéric Revaz, assure prendre la chose au sérieux: «Les CFF ont recours à des agents de sécurité. Leur présence est dissuasive et permet aussi de remettre en marche rapidement les escalators bloqués.» Ouf! Enfin, il précise que cette problématique du quai no 1 est due «à la fermeture d'un accès. Ce qui explique que, parfois, le passage restant est surchargé. Il n'y a malheureusement pas d'alternative à cela durant les travaux en cours. Cependant, ces accès seront rétablis dès fin 2013.»