Fin de bail pour la SIP...

  • A un mois de l'échéance, les directeurs de la SIP n'ont pas encore renouvelé leur bail.

    A un mois de l'échéance, les directeurs de la SIP n'ont pas encore renouvelé leur bail.

CLUBBING • «La SIP va fermer? C'est pas possible... Ne nous faites pas ça s'il vous plaît!» Comme des dizaines d'habitués de la fameuse discothèque sise à deux pas de la rue des Bains et réservée aux plus de 25 ans, cette cliente laisse éclater son désespoir sur la page Facebook de l'établissement. Elle réagit à une rumeur lancée par la direction elle-même: «C'est la fin d'un cycle», déclare une annonce publiée en ligne le 19 janvier.

Fin de bail

Alors, info ou intox? La boîte va-t-elle réellement fermer et pour quelles raisons? Contactés, les directeurs du club n'ont pas clairement démenti. Pourtant, l'échéance du bail, fixée au mois de mars, plane sur l'avenir de leur établissement: «Les gérants de la SIP ne nous ont pas encore contactés pour renouveler leur contrat de location, s'étonne John Lateo, responsable de la division immobilière de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat (CIA), propriétaire des locaux. Bien entendu, la demande peut être refusée. Mais a priori, nous n'avons aucun intérêt à leur dire non.»

Recherche d'empathie

Sur les lieux depuis douze ans, la discothèque SIP, qui occupe un ancien atelier industriel de la Société d'instruments de physique (SIP), jouit d'une grande popularité auprès des fêtards genevois: «Il n'est pas impossible que cette rumeur soit une stratégie pour mettre la pression et attirer la sympathie du public, échafaude John Lateo. Comme à chaque renouvellement de bail, il est possible que le loyer soit augmenté.»