Gros couac aux impôts

BUG • Quelque 1200 contribuables ont reçu un rappel du fisc par erreur.

  • L'Administration fiscale s'est excusée auprès des contribuables concernés par des rappels.

«Nous avons envoyé les déclarations pour une dizaine de nos clients dans les délais, soit avant le 30 avril 2012, et ces derniers nous signalent avoir reçu des rappels de l'Administration fiscale», s'inquiète une fiduciaire genevoise. Grosse panique auprès de ces sociétés qui, dans un premier temps, pensaient que la fiduciaire n'avait pas fait son travail.

Bug informatique

Mais que s'est-il réellement passé? «Nous avons appris que l'Administration fiscale a subi un bug informatique qui concernerait près de 1500 contribuables», poursuit l'administrateur de cette fiduciaire avant de renchérir: «Le fisc nous apprend qu'il y a eu un gros couac au niveau du scannage des codes barres sur papier. Les fonctionnaires les auraient scannés alors qu'ils ne correspondaient pas aux informations actualisées, ceci suite à une erreur d'enregistrement.»

Problème d'actualisation

Roland Godel, secrétaire général adjoint chargé de la communication au Département des finances, confirme ce bug informatique: «Il y a eu effectivement un problème lié à une actualisation de la version du logiciel GETAX PM, celui-là même qui permet aux entreprises de remplir leur déclaration, détaille-t-il. Il est vrai que l'introduction de nouvelles fonctionnalités a généré une erreur qui a bloqué l'enregistrement des déclarations par le service de numérisation. Ce qu'on appelle le scannage des déclarations.»

Excuses

Le fisc tient à rassurer les contribuables concernés par ces rappels datant du 23 mai dernier: «Le bug a été corrigé, mais malheureusement une vague d'envoi de rappels a été déclenchée entre temps de manière automatique auprès d'environ 1200 sociétés», poursuit le haut fonctionnaire. Il tient à préciser que les sociétés qui ont renvoyé leur déclaration et qui ont malgré tout reçu un rappel doivent considérer ce rappel comme nul: «Elles vont recevoir un courrier d'excuses de l'administration fiscale, qui est désolée de ce couac, heureusement sans conséquences.»