Même en période de coronavirus, le diable se niche dans les détails. Les motards pourront, une fois la pandémie passée, éprouver ce principe. Comment? En roulant par exemple avec la plaque GE 666. Un chiffre diabolique idéal pour se distinguer sur la route au volant de sa Harley-Davidson. Didier Leibzig, directeur de l’Office cantonal des véhicules, en est convaincu: «A mon avis, cette plaque va casser la baraque. Elle est très attendue.»
Nouveau record
Car la vente aux enchères numérique, maintenue du 23 mars au 1er avril, proposera d’autres numéros rares. «Pour les motos, il y aura le GE 8, ce chiffre est très apprécié car il symbolise l’infini, mais aussi l’équilibre et la prospérité. Quant aux automobilistes, ils pourront également acheter des plaques originales comme les GE 8008 ou GE 17777.» Toujours dans la catégorie voitures, seront mises en vente GE 4222, GE 6281, GE 23332, GE 410000 et GE 877778. Pour les motos, GE 11, GE 81, GE 1978 et GE 100001.
La marche à suivre pour acquérir l’un de ces sésames est très simple. Il suffit de se connecter sur le site de l’Office cantonal des véhicules (www.ge.ch/organisation/office-cantonal-vehicules-ocv). La mise de départ est généralement de 500 francs, sauf pour les GE 8, GE 11 et GE 666 pour motos qui débuteront à 1000 francs.
Des prix qui s’envolent souvent très rapidement comme le rappelle Didier Leibzig: «L’automne passé, nous avons battu un nouveau record. Une plaque pour voiture a été achetée 25’100 francs. Le record pour les motos s’élève à 4440 francs. Je ne peux évidemment pas communiquer les numéros en question, je n’ai pas envie de créer un nouveau challenge destiné aux personnes malveillantes.» Avant de rappeler: «Le but de l’Office cantonal des véhicules n’est pas de faire de l’argent, mais de proposer des plaques marrantes aux Genevois. En tout temps, il est possible d’acheter sa date de naissance, de mariage, de naissance d’un enfant ou autre, pour seulement 500 francs. Sauf si le numéro est déjà mis en circulation.» Lors de ces ventes aux enchères, les acheteurs sont généralement des passionnés, des propriétaires de belles voitures ou motos, mais aussi des personnes qui aiment se faire remarquer. Didier Leibzig précise: «Avant les ventes en ligne, les gens devaient passer par l’intermédiaire d’un commissaire-priseur. Désormais, il est très simple de participer à ces enchères. Il suffit de se connecter au site et de proposer son prix. Ensuite, il convient de surveiller l’évolution de ce dernier pour ne pas se faire doubler au dernier moment. A la fin, les prix s’affolent parfois.»