Doyenne des courses pédestres genevoises, la Trans’Onésienne se porte comme un charme. Une belle longévité pour une épreuve qui a su évoluer avec son temps, sans toutefois céder aux sirènes de la mode.
Samedi 17 novembre à Onex, on ne courra donc pas de nuit avec une lampe frontale vissée sur le front, comme au Demi de Jussy. Et personne ne se fera asperger de poudres multicolores, comme à la Run to Run de Carouge. Pas besoin. Car pour cette 46e édition, le succès est toujours au rendez-vous. La preuve, l’an passé, la Trans’O avait attiré 1600 coureurs. Un record!
Evolution en douceur
«Depuis sa création, notre épreuve a certes évolué, mais en douceur. Elle reste, avant tout, une course locale, prisée par les sportifs de la commune et soutenue par des sponsors du coin», souligne Daniel Cattani, président du comité d’organisation, qui peut compter sur une équipe de 80 bénévoles, aussi fidèles qu’enthousiastes.
Ribambelle de mômes
Cette manifestation onésienne, qui résiste à l’épreuve du temps, n’a même jamais paru aussi jeune. Avec la participation d’une ribambelle de mômes en lice dans le Défi des écoles, un concept lancé voici cinq ans. «Chaque automne, on fait de la promotion pour ce challenge dans les sept établissements primaires de la commune et ça marche super-bien. L’an passé, 380 enfants s’étaient entraînés avec leurs profs de gym pour participer à l’épreuve, preuve d’un réel engouement.»
Deux semaines avant la Course de l’Escalade, nombreux sont ceux qui viendront aussi à Onex pour peaufiner leur forme sur ce parcours exigeant (de 4,4 km ou 11 km), dessiné dans les ruelles du vieux village et les sous-bois du parc Brot. Un bon test avant le grand rendez-vous sur les pavés de la Vieille-Ville, dans une ambiance relax et bon enfant. Alors, samedi, courez-y!
46e Trans’Onésienne, samedi 17 novembre. Inscription sur place, dès 10h, à la salle communale. Infos: www.transo.ch