Le Gniolu

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  • Le Gniolu - Thierry Meury

    Le Gniolu - Thierry Meury

REMARQUE qu’être une dame de fer n’empêche pas l’utilisation de la langue de bois. Surtout quand il s’agit de ménager les intérêts de ses amis. Pour preuve cette déclaration de la commandante de division de Panzer Angela Merkel: «Je suis favorable à une supervision des banques, mais elle doit se faire pas à pas, dans l’ordre et pas trop vite».

D’ici à 2070, les banquiers ont le temps de se préparer.

REVIENT sur la grogne justifiée des usagers des TPG. Alors qu’il ressortait clairement que les principaux motifs de leur colère étaient les suppressions des lignes 13 et 16, Künzler pour l’Etat et des responsables de la régie ont présenté la semaine passée trente mesures pour améliorer le réseau. Mais le rétablissement des lignes précitées n’y figure pas.

On veut bien être à l’écoute des gens, mais de là à leur donner ce qu’ils demandent…

SOURIT à la lecture de ce titre concernant la mise à l'écart de Daniel Brélaz, qui s’est vu refuser la participation à deux commissions importantes par ses amis Verts lausannois: «Brélaz mis au coin par les Verts».

Brélaz au coin? Voilà ce qui s'appelle arrondir les angles.

CONSTATE que pour la deuxième fois, la Cour des comptes a balancé un seau d’eau virtuel à la tête de Sandrine Salerno. Et tout comme la première fois, la Cour reproche à la féministe de toc l'engagement d'une directrice dont les compétences ne correspondent pas aux exigences du poste.

Finalement, ce sont peut-être les compétences de la conseillère administrative qui ne correspondent pas aux exigences du poste?

NOTE qu’une fois à l’écart du pouvoir, politique s’entend, certains retrouvent une certaine clairvoyance. Ainsi le grand opéré Silvio Berlusconi qui a déclaré récemment dans une interview que «l’ancien président français Nicolas Sarkozy était une personne dont l’arrogance l’emporte sur l’intelligence». Et il y a quelques jours, le même a dit, évoquant la crise financière: «La grande tromperie, ce n’est pas ce qui est en train de se passer en Italie, la grande tromperie, c’est l’euro».

Dans les deux cas, il est difficile de ne pas lui donner raison. Le dernier lifting aurait-il touché le cerveau?