Le Gniolu

  • Jérôme Cahuzac

    Jérôme Cahuzac

NE S'APITOIE évidemment pas sur le sort de Cahuzac, devenu paria de la République et qui, comme nous le résume un canard dans son chapeau, «se sent meurtri, traqué, au point de devoir changer de domicile tous les deux jours». Aucun apitoiement donc, à plus forte raison que l'on peut découvrir dans le même journal qu'«un ancien ministre chinois encourt la peine de mort pour corruption».Heureusement pour Cahuzac, la France n'exécute pas ses hommes politiques malhonnêtes d'une balle dans la nuque. Ceci sans doute parce qu'elle risquerait de manquer de munition.

NE VOUDRAIT PAS manquer de saluer la visite de «l'océan de sagesse» dans notre pays. Un dalaï-lama qui a rempli les 8000 places du Forum de Fribourg, mais qui n'a pas trouvé grâce aux yeux du Conseil fédéral, ce dernier ayant, avec le courage qu'on lui connaît, renoncé à le recevoir officiellement. Les droits de l'homme, c'est bien joli, à condition que ça ne gêne pas les affaires!Et puis il est vrai aussi qu'avec Maurer, notre gouvernement est déjà gâté question «chef spirituel». On a celui qu'on mérite.

FAIT SES COMPTES et s'aperçoit que le seul journal romand paraissant le jour du Seigneur a consacré, ceci au moins pour la douzième fois sur les quinze premiers dimanche de l'année, un grand papier à l'amoureux du IIe Reich Freysinger!A l'enseigne de la rubrique Chez lui en l'occurrence, pour laquelle il a fait découvrir sa maison, faisant bien attention cette fois-ci de ne pas s'attarder sur son bureau. Et le nouveau conseiller d'Etat valaisan de se laisser aller à une confidence: «Je déteste le contreplaqué, comme les apparences vides».Et nous qui pensions qu'il s'aimait beaucoup…