Le radar semi-stationnaire ne fait pas dans la discrétion

Il a été posé vers de 9 à 15 heures le lundi 1er juillet à la hauteur du 15 avenue du Mail, à Plainpalais. Il travaille malgré la chaleur. Il? Le nouveau radar semi-mobile (ou semi-stationnaire) de la police genevoise. «La première fois que je l’ai vu, c’était au même endroit, confie Géraldine qui circule en scooter. Un motard l’a aperçu pour sa part vers Planète Charmilles et à Thônex. Posé sur un socle transportable d’un mètre sur deux environ, le nouveau radar est en fonction depuis le début du mois. Une fois installé sur la route, il peut rester fixe, tout seul, cinq jours sans ressource humaine. «Cela va grandement nous faciliter la tâche», détaillait au mois de mars dernier le major Patrick Pulh, expliquant qu’en deux ans la police va agrandir son parc de radars, de 24 à 35 appareils. Le taux de voitures amendées est de 1 à 5% avec le semi-stationnaire contre 20 à 25% pour un radar mobile.