Le scooter en libre-service débarque à Genève

MOBILITé • Grâce à une application disponible sur smartphone, le service Mobiscoot permet désormais de louer un scooter en quelques minutes. Une quarantaine de deux-roues sont actuellement disponibles.

  • «Mobiscoot» cible les utilisateurs qui se déplacent de manière ponctuelle. DR

    «Mobiscoot» cible les utilisateurs qui se déplacent de manière ponctuelle. DR

  • «Mobiscoot» cible les utilisateurs qui se déplacent de manière ponctuelle. DR

    «Mobiscoot» cible les utilisateurs qui se déplacent de manière ponctuelle. DR

C’est une première genevoise dont Philippe Moret est plutôt fier. Car le fondateur de Mobiscoot en est convaincu, les scooters en libre-service manquaient dans le canton: «Nous venons de lancer ce service et le nombre d’inscrits grimpe chaque jour. Cela prouve qu’il y a une véritable demande.» Pour toucher le plus grand nombre, Mobiscoot mise sur une simplicité d’utilisation quasiment enfantine: «Il suffit de télécharger l’application sur son smartphone. Ensuite, il faut s’inscrire avec son permis de conduire et sa carte de crédit. Les scooters disponibles s’affichent sur une carte, on clique sur celui que l’on souhaite louer et le tour est joué! C’est simple, rapide et efficace.»

Futur électrique?

L’autre atout de ce nouveau service est de faciliter la vie des utilisateurs. Les deux-roues sont disponibles en permanence. Ils ne nécessitent aucun entretien et sont accompagnés de deux casques et d’un gilet de sécurité. Seul hic, il s’agit de modèles 125 cm3 à moteur thermique. «Nous avons testé la version électrique, mais l’autonomie réelle des batteries s’est avérée insuffisante, précise Philippe Moret. Mais si une solution fiable et propre arrive sur le marché, nous n’hésiterons pas à franchir le pas.»

Expansion programmée

Côté tarifs, un scooter coûte 35 centimes par minute la journée (7 à 19h) et 25 centimes la nuit. Pour éviter de faire exploser la facture, des montants maximums ont été prévus: 39 francs par jour et 19 francs par nuit. Avec comme objectif de favoriser la mobilité urbaine: «Nous ciblons les Genevois qui se déplacent ponctuellement mais qui ne souhaitent pas se retrouver dans les bouchons avec leur voiture, confie le fondateur de Mobiscoot. Ces prochains mois, nous allons élargir la zone de service en allant à Versoix, Coppet et même Nyon. Le but est aussi de séduire les pendulaires. Car un scooter en libre-service coûte moins cher que le train!»