L’école des Crêts-de-Champel sera désossée

TRAVAUX • La Ville va rénover le bâtiment. Quelque 120 élèves seront déplacés dans un pavillon provisoire, à l’avenue Dumas. Problèmes en vue.

  • Les écoliers des Crêts-de-Champel seront accueillis, dans un pavillon aménagé,  à proximité de l’école Peschier. DR

    Les écoliers des Crêts-de-Champel seront accueillis, dans un pavillon aménagé, à proximité de l’école Peschier. DR

L’école des Crêts-de-Champel sera finalement rénovée! «On va éviter sa démolition par du démontage», soulignent les architectes, lors d’une séance publique organisée intra-muros. «Ce bâtiment a plus de 40 ans. Il faudra remplacer toutes les façades, rénover les locaux, la toiture, installer des panneaux solaires, créer un restaurant scolaire. C’est un gros chantier.»

Amiante

«Et l’amiante, vous n’en parlez pas. Il n’y en a plus?», interrogent des parents d’élèves. «Si, mais il n’a aucune dangerosité pour vos enfants. Les ouvriers, par contre, devront prendre des précautions durant les travaux, qui démarreront l’été prochain.»

Ce lifting complet, qui durera deux ans, nécessitera de déménager une partie des écoliers – soit quelque 120 élèves de 5 à 8 P – dans un pavillon provisoire, qui sera installé devant l’école Peschier, côté avenue Dumas. Et non pas au Parc Bertrand, une idée qui a fait long feu.

Cohabitation

Ce cabanon de deux étages comprendra notamment six classes et des locaux pour les enseignants, le parascolaire et le concierge.

«Les élèves des deux écoles vont devoir apprendre à cohabiter», souligne la directrice des deux établissements. «Ils se partageront les salles de gym, de rythmique et le préau de l’école Peschier. Ce dernier est suffisamment spacieux pour accueillir tout le monde.» Grâce notamment à la Maison de quartier voisine, qui prête son jardin pour désengorger le trafic dans cette cour, jugée pourtant trop exiguë il n’y a pas si longtemps que ça…

Aucun désagrément?

Le bâtiment sera implanté sur la petite esplanade faisant face à l’école. «L’endroit choisi ne causera aucun désagrément», certifient les architectes. «Il suffira d’enlever le mobilier urbain qui s’y trouve.» A savoir quelques lampadaires et le banc du coin. Vraiment? En fait, ce pavillon, qui mordra sur le trottoir, grignotera une douzaine de places de stationnement et la rue sera mise à sens unique. Pas sûr que les riverains apprécieront…