Les manèges ont disjoncté

FÊTE DES ÉCOLES • Une panne d'électricité a un peu gâché la fête des écoliers, aux Bastions.

  • Après une demi-heure, tout est rentré dans l'ordre.

    Après une demi-heure, tout est rentré dans l'ordre.

Tournicoti, tounicotons. Mercredi 26 juin, le parc des Bastions ressemblait à un manège enchanté lors de la Fête des écoles. Avec la bagatelle de vingt-sept attractions, un record, dont nombre de nouveautés chatoyantes. De quoi combler tous ces «zébulons» en culottes courtes. Enfin presque tous. Car une panne d'électricité a un peu gâché la fête, en fin de manifestation.

Emplacement interverti

«On est désolé pour les enfants, qui faisaient la queue, confie Isabelle Widmer, cheffe du Service des écoles. Deux forains ont interverti leur emplacement. Du coup, cela a provoqué une surchauffe qui a paralysé momentanément six carrousels.» Un couac frustrant. «Cette année, nous avions justement décidé d'augmenter notre offre pour diminuer les files d'attente. Il faut relever que les 27 manèges à disposition permettent d'offrir de 3 à 6 tours de carrousel à chacun des enfants! Sans compter les espaces d'animations installés cette année sur le thème des 4 éléments!»Présent sur place avec ses carrousels, le forain Frank Wetzel se veut fataliste. «Ce genre de chose arrive parfois. Ce sont les aléas du métier», lâche le forain genevois. «On a connu une très grosse panne fin mai à Lausanne. Le transformer a pris feu. La moitié du Luna Park a été bloqué pendant plus de deux heures.» Fâcheux. Car la grogne s'installe vite parmi la clientèle. Sans parler du vent de panique qui peut en découler. Du moins sur les grandes attractions, du type Grand Huit ou Maximum.

Sécurité drastique

«Aux promotions, cette panne n'a pas porté à conséquences, car il s'agissait de manèges pour les enfants, voire les pré-ados, à l'image du Tagada ou du Voltigeur. On en descend facilement», nous explique M. Vetzel, qui se veut rassurant. «Tous nos manèges sont désormais soumis à des normes de sécurité drastiques, imposées par des spécialistes allemands qui viennent les contrôler régulièrement.»Aux Bastions, la panne n'a duré qu'une demi-heure. Une éternité toutefois pour les mômes qui poireautaient dans ces files bondées. Mais c'était sans compter la bonne idée de la Ville d'offrir des glaces aux 5500 enfants pour les faire patienter. Et quelques léchouilles plus tard, miracle! Les chevaux en bois sont repartis au galop. Comme par enchantement…