Comme chaque année, les sirènes d’alarme à la population retentiront dans le pays et donc dans le canton. Ce sera le mercredi 3 février, entre 13h30 et 15h30. Mais, pour quoi faire? Les explications de Claire Walenda, cheffe de service du centre d’analyse des risques (Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé).
GHI:En quoi consiste cette alarme?
Claire Walenda: Elle sert à prévenir et informer la population d’un danger ou d’un événement qui survient. Par exemple lors d’un accident chimique ou nucléaire, d’une inondation, d’un attentat, d’une explosion...
– Combien de sirènes compte le canton?
– A Genève, il y a 116 sirènes fixes pour l’alarme générale. Dont cinq qui fonctionnent aussi comme alarme-eau destinée aux habitants domiciliés en aval des barrages hydroélectriques de Verbois et de Chancy-Pougny. S’ajoutent une vingtaine de sirènes mobiles.
– A quoi sert le test?
– Les essais annuels permettent de vérifier le bon fonctionnement des installations. Savoir si elles se déclenchent bien et si on les entend bien. Et de rappeler les réflexes à avoir en cas de véritable alarme.
– Que doit faire la population en cas d’alarme?
– En cas d’alarme générale réelle, il faut écouter la radio, fermer portes et fenêtres, informer les voisins et ne pas téléphoner. A bord d’un véhicule, il est nécessaire d’arrêter la ventilation, de remonter les fenêtres et d’enclencher la radio. Si l’on se trouve dans la rue, il faut se rendre dans le bâtiment le plus proche. Enfin, pour l’alarme-eau, qui annonce un danger imminent, la population est invitée à quitter immédiatement la zone menacée.
– Le système d’alarme ne s’est-il pas modernisé?
– La Confédération a créé une application pour smartphone Alertswiss, qui est à télécharger gratuitement. Elle permet, selon la géolocalisation de l’utilisateur, de recevoir des informations ciblées ainsi que des messages d’alerte et l’alarme générale. Cette dernière option étant aussi testée le 3 février sous forme de «push informatif».