Grosse frayeur, mardi 9 juillet vers 1h40 du matin, pour des élus en immersion de nuit avec des patrouilles de la police cantonale. A la rue de l'Aubépine, juste en face du cycle d'orientation éponyme, le corps d'un homme de 55 ans est retrouvé sans vie sur le trottoir. Cette découverte macabre déclenche aussitôt une vaste opération de police.
Comme dans un polar
«Une dizaine de voitures sont arrivées sur les lieux», témoigne ainsi un riverain encore sous le coup de l'émotion. «Eclairés par leurs lampes de poche et par un puissant projecteur, les policiers ont passé au peigne fin la rue à la recherche du moindre indice», raconte de son côté une habitante du quartier. «La route a été bloquée au moins jusqu'à 5 heures du matin. Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit à cause de la lumière très forte, du bruit du compresseur et celui des conversations par talkie-walkie. On se serait cru dans un polar américain», précise aussitôt un locataire de l'immeuble devant lequel le corps sans vie a été retrouvé. «Ce matin, il y avait encore des traces de sang et de sable sur les lieux. Ces taches ont été nettoyées par la Voirie», précise un autre habitant du quartier, le regard chargé d'interrogations.
Mort accidentelle...
«A ce stade de l'enquête, les éléments laissent à penser qu'il s'agirait d'une mort accidentelle», précise de son côté le Ministère public. Une autopsie a été demandée par le procureur Marco Rossier, en charge de cette affaire, afin de déterminer les causes exactes de la mort de ce Genevois, né en 1958, artiste peintre et père de deux enfants. De son côté, une députée embarquée à bord d'un des véhicules de police a simplement précisé: «Cette nuit m'a permis de mieux comprendre le travail de notre police!»
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