Certes, la viande se sert avec un vin rouge, si possible assez corsé. Tous les amateurs de bonne chère le savent, même les débutants. Mais, si ceci est vrai pour les viandes rouges, la règle ne s’applique pas pour les viandes blanches. Les experts conseillent dans ce cas un vin blanc ou alors un rouge très léger. Autre principe, les vins tanniques ne font eux pas bon ménage avec les produits de la mer. Pour accompagner, poissons et crustacés, on opte obligatoirement pour un breuvage blanc. Et pour le fromage? Le rouge peut être opportunément remplacé par un blanc liquoreux singulièrement avec les fromages bleus ou ceux à base de lait de chèvre. Voilà pour les mariages gustatifs.
Reste à savoir, l’ordre d’apparition sur scène des différents nectars. Le vin blanc coiffe tous les autres au poteau. Un breuvage jeune précède toujours un vin de garde. Et enfin, un moelleux se déguste avec le dessert. Et du côté des sauces? Pour les piquantes, le vin fruité reste idéal tandis que les accompagnements à base d’herbes s’accommoderont à la perfection avec les tanins doux. Enfin, pour accompagner les sauces composées de tomates qui donnent donc une touche acide, mieux vaut se tourner vers des vins de la même tonalité.
Bon à savoir: il n’est pas recommandé de présenter plus de trois vins différents par repas. Sans quoi, on risque le tsunami gastrique. Enfin, au chapitre des astuces, il faut encore souligner que pour accompagner les mets régionaux, mieux vaut privilégier les vins du terroir. Raisins et produits issus du même cru présentent en effet d’heureuses similitudes appréciées des papilles.