Mieux conjuguer sport, arts et études

Au Cycle d’orientation et dans l’enseignement secondaire, les artistes et sportifs en devenir verront leurs horaires aménagés. Explications.

  • Les élèves auront quatre après-midis libres par semaine pour pratiquer leur activité. 123RF/MATIMIX

    Les élèves auront quatre après-midis libres par semaine pour pratiquer leur activité. 123RF/MATIMIX

Allier la pratique du football, de la danse ou du piano avec les études devrait être plus simple à l’avenir. C’est en tout cas l’objectif affiché par le Département de l’instruction publique (DIP) avec le nouveau dispositif sport-art-études (SAE) prévu dès la rentrée 2020. Au Cycle d’orientation comme dans l’enseignement secondaire II, les artistes et sportifs en devenir verront leurs grilles horaires aménagées. De quoi leur libérer quatre après-midis par semaine pour la pratique de leur activité.

Inclus dans les classes ordinaires

Au Cycle, les élèves SAE seront inclus dans des classes ordinaires. L’idée étant qu’ils soient mêlés aux autres élèves mais aussi qu’ils puissent bénéficier du dispositif sans forcément devoir rejoindre un cycle en particulier (seuls sept CO le proposaient). «Des élèves renonçaient à intégrer le dispositif en raison des temps de déplacement parfois importants entre le domicile et le lieu de pratique», indique le DIP. Avec le nouveau système, plus besoin de courir à l’autre bout du canton. Un vrai plus pour les élèves, se réjouit la Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement obligatoire (FAPEO).

De son côté, la Fédération des associations des maîtres du CO (FAMCO) relève les difficultés à venir pour organiser les horaires de ces classes mixtes mais apprécie le changement sur le plan pédagogique: «On va vers une plus grande hétérogénéité des classes, ce qui correspond à nos attentes», souligne Julien Nicolet, membre du bureau.

Pour l’année 2019-2020, plus de 500 jeunes, de l’enseignement primaire à l’enseignement secondaire II, profitent du dispositif actuel.

Aux yeux de la conseillère d’Etat chargée du DIP, Anne Emery-Torracinta, le nouveau mécanisme permettra de «soutenir, encourager et reconnaître nos jeunes talents tout en leur permettant d’achever leur scolarité, un bagage indispensable quel que soit leur futur».