Quand les féministes radicales perdent les pédales

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Les féministes radicales n’ont peur de rien, c’est même à cela qu’on les reconnaît. Dernier exemple en date: la création de la Bicyclette Bleue (BB). Les cofondatrices de cette association genevoise viennent de lancer des ateliers de mécanique sur vélo… interdits aux hommes. Une exclusion qu’elles justifient dans le 20 minutes par la volonté de «casser le schéma de maman qui fait la popote et papa qui bricole». C’est presque touchant. Si ce n’est que derrière ce cliché usé de la défense des femmes se cache en réalité un autre visage du féminisme, celui radical qui vise à remplacer une supposée injustice machiste par une autre, bien réelle celle-là, mais féministe. Grande figure du mouvement de la libération des femmes, Simone de Beauvoir doit s’en retourner dans sa tombe. Elle qui prônait une parfaite égalité – ce qu’une majorité de personnes souhaite – serait affligée de découvrir ce qu’une aile du féminisme est devenue aujourd’hui. Un mouvement de l’ultragauche anticapitaliste dont la seule stratégie consiste à se victimiser pour imposer son idéologie discriminatoire et intolérante. Pathétique…