Stationnement: un robot traque les mauvais payeurs en ville

PREMIÈRE • La «Scan car» contrôle, depuis le 7 février, jusqu’à 4000 véhicules par jour en ville. Un second exemplaire viendra en renfort en avril en Ville de Genève et dans les communes qui le demandent. Explications.

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

  • La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos  des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

    La «Scan Car» est munie d’un système automatique qui prend en roulant des photos des plaques d’immatriculation des véhicules stationnés. FONDATION DES PARKINGS

Comme révélé le 7 décembre dernier dans les colonnes du GHI, la «Scan Car» vient d’être intégrée dans le processus de contrôle du Service du stationnement (SDS) en Ville de Genève. De quoi sagit-il? De ce «contractuel sur roues», une «voiture robot» permettant de contrôler quotidiennement entre 3000 et 4000 véhicules* stationnés en ville de Genève, que cela soit en zones blanche, bleue et à macaron. Le système n’amende pas et ne remplace pas les agents du stationnement. Il détecte les véhicules potentiellement amendables et oriente les agents vers ceux-ci, augmentant ainsi l’efficacité et l’étendue du contrôle. La «Scan Car» sillonne les rues du centre-ville depuis ce mercredi 7 février.

La Fondation des parkings (FdP) a annoncé, le 6 février lors de la présentation de ce premier véhicule robotisé de Suisse, qu’un second exemplaire va débarquer à Genève en avril (150’000 francs pour les deux véhicules). «Il sera utilisé en ville mais aussi par le service du stationnement des communes qui le désirent», a déclaré Jean-Yves Goumaz, directeur général de la FdP. Pour rappel, la «Scan Car» est une voiture 100% électrique munie d’un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation permettant de détecter les véhicules qui n’ont pas réglé leur stationnement. «Elle est conduite par un agent, poursuit Jean-Yves Goumaz et indique aux contractuels les lieux d’infractions.»

Pour le bien des automobilistes

Selon les chiffres de la direction générale des transports (DGT), environ 60% des automobilistes ne payent pas leur stationnement. La «voiture contractuelle» permet d’augmenter l’efficacité et l’étendue du contrôle et rationaliser le travail des agents, qui pourront se concentrer sur d’autres infractions, comme les interdits, du type stationnements sur passage piéton ou sur trottoir, avec gène ou mise en danger des autres usagers ou encore hors case.

Ce système de contrôle du trafic automatisé, déjà opérationnel dans plusieurs villes européennes, vise trois objectifs: inciter l’ensemble des usagers à payer leurs taxes de stationnement; améliorer le taux de rotation des véhicules pour favoriser ainsi la mobilité de tous; fournir des données permettant de répondre aux besoins quotidiens des usagers (comme le parking intelligent, qui localise des places disponibles) ainsi qu’à la gestion collective de la mobilité.