Un «kidnappeur» d’oiseau aux Pâquis

  • L'affaire a mobilisé sept policiers. Le bébé corneille est entre de bonnes mains. DR

    L'affaire a mobilisé sept policiers. Le bébé corneille est entre de bonnes mains. DR

On a eu chaud, mardi 21 mai en fin de journée, aux Pâquis, lorsqu’un homme, passablement aviné, a ramassé, sur la rue, un bébé corneille blessé. «Il était environ 17h, on a entendu des cris», explique Philippe, en train de prendre l’apéro rue Charles-Cusin. Les cris? Ceux, répétés, de la maman et du papa corneille, à la recherche de leur oisillon. Et puis ceux des filles de la rue, sommant le «kidnappeur» d’oiseau de lâcher immédiatement le «petit». 

Le ton monte, des coups partent. C’est l’attroupement. La police est alertée pour une «agression», comme le confirme Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole de la police genevoise. «Deux voitures et deux motards ont débarqué, soit sept policiers», poursuit notre témoin.  L’homme sera menotté et embarqué au poste de la Servette: il avait 2,24 pour mille d’alcool dans le sang. Le petit oiseau, lui, a été emmené au Centre ornithologique de réadaptation, à Genthod, pour y être soigné.