Un point de mesure supprimé peine à se réinstaller

  • Les points de mesure sont des outils nécessaires à la gestion de la qualité de l'air.

    Les points de mesure sont des outils nécessaires à la gestion de la qualité de l'air.

QUALITÉ DE L'AIR • Brassage d'air entre une fois de plus entre l'Etat et la Ville de Genève. La raison? Le caisson qui mesurait la qualité de l'air au pont de l'Île, supprimé lors du chantier du tram Cornavin-Onex-Bernex (TCOB), n'a toujours pas été placé. «L'acceptation du futur site est en cours de négociation avec la Ville et doit encore être au bénéfice d'une autorisation de construire», précise Pierre Kunz, adjoint de direction du Service de l'air au Département de l'intérieur, de la mobilité et de l'environnement.

Patate chaude

Interrogée, la Ville précise: «La balle est dans le camp de l'Etat qui poursuit, avec notre appui, les procédures nécessaires à sa mise en œuvre», affirme Marie-Hélène Giraud, cheffe du Service de l'aménagement urbain. Et de poursuivre: «Un emplacement a été choisi d'entente entre la Ville et l'Etat à la rue Necker, dans le quartier de Saint-Gervais.»

Importance capitale

Au centre-ville, partie la plus polluée du canton (lire GHI du 04.04.13), la mise en oeuvre de ce troisième point de mesure - les deux autres se trouvent à l'avenue Sainte-Clotilde et au quai Wilson - est utile pour analyser la qualité de l'air en milieu densément urbanisé: «La future station doit se trouver de préférence dans une zone représentative de l'hyper-centre, caractérisée par des rues étroites, une circulation dense et des activités nombreuses, détaille Pierre Kunz. Mais comme il s'agit d'une structure qui ressemble à un caisson de chantier, à la fois encombrant et peu esthétique, son placement est particulièrement délicat. Un travail est en cours pour choisir un habillage adéquat.»L'Etat se donne d'ici la fin de l'année pour arriver à un accord définitif.