«Une longue histoire d'amour»

PARRAIN • Il est depuis des semaines sur l'affiche des Automnales 2012. Alain Morisod parle avec une joie communicative de ses souvenirs de Foire à laquelle il est très attaché.

  • Alain Morisod est le parrain des Automnales 2012. DR

    Alain Morisod est le parrain des Automnales 2012. DR

  • En 1962, Alain Morisod se produisait sur le stand des «Pianos Sautier et Jaeger» au Salon des Arts Ménagers. DR

    En 1962, Alain Morisod se produisait sur le stand des «Pianos Sautier et Jaeger» au Salon des Arts Ménagers. DR

Vous et Les Automnales, c'est une longue histoire d'amour?

C'est bien plus qu'une histoire d'amour. Tout a commencé avec son ancêtre, feu le Salon des Arts Ménagers qui m'a offert ma première scène. J'avais 14 ans et je faisais des démos sur le stand genevois des pianos Sautier & Jaeger. Je jouais les morceaux que les visiteurs me demandaient sur l'un des premiers orgues électroniques américains. C'était génial!

Un joli souvenir?

Quand on a toujours vécu à Genève, comme moi, on ne peut pas être passé à côté de cette Foire populaire. J'ai, il est vrai, une petite nostalgie pour le Palais des expositions de l'époque, qui se trouvait au cœur de la ville, à l'endroit actuel d'Uni Mail. Les gens s'y retrouvaient pour bavarder. Ils venaient aussi découvrir les nouveautés et choisir leur future machine à laver et profiter des rabais…

Pourquoi viennent-ils aujourd'hui?

Toujours pour bavarder, se rencontrer, échanger, manger local… Pour prendre le pouls de la vie genevoise. C'est un passage obligé. Chaque année, cela vaut la peine de se laisser surprendre par les nouveautés.

Comme vous sur l'affiche?

Exactement. On n'a jamais tout vu.

Un regret?

L'entrée aux Automnales devrait être gratuite. Comme cela se fait ailleurs, au Comptoir de Cossonay par exemple. Les gens ne paieraient peut-être pas pour entrer, mais ils dépenseraient davantage pour boire un verre, croquer un morceau, acheter un truc… Il y a vingt ans, j'ai rapporté une machine à faire des bulles pour ma baignoire. Elle est toujours dans son carton d'origine, au fond de l'armoire. Mais qu'importe!

Qu'est-ce qui vous réjouit encore?

Je me réjouis de découvrir La Revue des Automnales de Thierry Meury. Et puis je veux voir le plus grand mille-feuille du monde qui sera confectionné sur place! Pour une fois, je n'ai ni spectacle ni signature de prévus. Je vais juste me balader et me faire plaisir!