«Tuer son chien par manque de moyens? Voilà un acte terrible qui me fait mal au cœur!» Manuel Alonso Unica, président du Mouvement de défense des propriétaires de chiens de Genève, est dépité après avoir appris qu’un retraité a mis à mort son fidèle husky à Onex parce qu’il n’avait pas assez d’argent pour le soigner (lire ci-dessus). «Hélas, je constate qu’il y a de plus en plus de personnes, dès la retraite, qui n’arrivent plus à entretenir leur animal de compagnie, regrette le président. Pourtant des structures, notamment des fondations pour aider financièrement des personnes âgées dans le besoin, donnent parfois, selon les cas, un coup de pouce. La solidarité citoyenne existe aussi, à l’image de ce couple de retraités, qui a obtenu, début juin, une aide de plusieurs propriétaires de chiens, lui permettant de payer les 5000 francs pour soigner son fidèle compagnon souffrant d’une maladie dégénérative. Oui, les aides existent, mais il faut les chercher.» Enfin, Manuel Alonso Unica s’étonne surtout qu’il y ait encore à Genève des vétérinaires qui ne facturent par leurs prestations de manière échelonnée. «Certains propriétaires font soigner leur animal de l’autre côté de la frontière. Dommage pour notre économie, non?»