Qu’elles semblent loin les promesses du Conseil d’Etat de préparer l’avenir de Genève dans un climat de cohésion et de transparence. Relire l’introduction du programme de législature 2018-2023, est à ce propos tout simplement consternant. Quelle distance abyssale entre les paroles et les actes. Car à l’heure où cette année 2019 touche à sa fin, ce sont surtout le grand nombre d’affaires, de rapports explosifs et de scandales qui restent tristement en mémoire. Pas question ici d’en remettre une couche, la liste est longue et elle ne concerne pas tout le monde. Et puis, on se rassure comme on peut, si autant d’affaires éclatent, c’est aussi la preuve que le boulot est fait pour corriger le tir et soigner les plaies profondes d’une République malmenée. Le problème, c’est qu’en attendant que les choses s’améliorent, un climat délétère s’est instauré. A tort, il éclabousse l’ensemble de la classe politique. Très difficile dans ces conditions de méfiance et d’intrigues ou tous les coups semblent permis de se concentrer sur le travail, les dossiers prioritaires, les idées et orientations à prendre. Bref, de mettre en place un cadre stable pour que Genève se projette dans le futur avec confiance. Celle-ci est indispensable pour accompagner de manière constructive les grands bouleversements qui vont continuer à bousculer nos vies l’an prochain (lire ci-contre). Puisse 2020 permettre à tous les élus, et candidats aux municipales, de travailler à rétablir les conditions de la confiance. Et permettre ainsi à chacun d’aborder les changements avec un peu plus de sérénité et d’espoir. Dans tous les cas, je vous donne rendez-vous dans notre édition du 9 janvier 2020 pour en reparler.
D’ici là, très belles fêtes à tous.