Sept places de jeux remises aux normes

- La conseillère administrative Esther Alder demande un crédit de 1,5 million de francs.
- La sécurité est la raison principale de ces transformations.
- A l'avenir, les enfants donneront leur avis sur l'aménagement de ces lieux de jeux.

  • Esther Alder, conseillère administrative, joue avec un enfant sur un tobbogan du parc des Bastions; un jeu bientôt changé.

    Esther Alder, conseillère administrative, joue avec un enfant sur un tobbogan du parc des Bastions; un jeu bientôt changé.

Branle-bas de combat au royaume des places de jeux pour enfants. Une demande de crédit de 1,5 million de francs va être déposée ces prochaines semaines au Conseil municipal. Son but? Avoir, en Ville de Genève, des places de jeux dignes de ce nom.«Depuis sept ans, la Ville de Genève n'a de cesse de poursuivre une politique active de mise aux normes de sécurité de ses places de jeux, explique Esther Alder, conseillère administrative en charge du Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Celles-ci jouent un peu le rôle de place du village. Enfants, parents et habitants s'y rencontrent et il est essentiel d'encourager cette fonction en toute sécurité.»

Jamais d'accident grave

Côté sécurité, justement, c'est du sérieux. Même si la Ville n'a pas de statistiques des accidents sur ces lieux. «Fort heureusement, nous ne déplorons aucun accident grave, note Esther Alder. Jouer, c'est aussi prendre des risques. Ce qui compte pour nous, ce n'est pas d'éliminer tous les risques, mais bien d'éliminer les plus graves.» A ce titre, il est rappelé que durant le temps scolaire, les enfants sont sous l'autorité du Département de l'instruction publique (DIP) et, hors du temps scolaire, de leurs parents.

Inspections fréquentes

«Reste que si sur une place, le jeu est abîmé ou cassé, cela devient systématiquement la responsabilité de la Ville, admet Esther Alder. Tout doit être entrepris pour prévenir cette éventualité.» Et d'ajouter: «En amont, se pose donc la question des responsabilités de la Ville en tant que propriétaire des lieux. Veiller à l'entretien des jeux et de leur entourage immédiat (sols souples et copeaux de bois) est une tâche permanente.» Pour ce faire, le Service des écoles et institutions pour l'enfance effectue «des tournées et des inspections fréquentes». Et la magistrate de préciser: «Il faut trouver un équilibre entre sécurité et originalité, car le risque zéro n'existe pas.» Mais quelles sont les places concernées et remises au goût du jour? Les parcs Baud-Bovy, des Bastions, Vincy-Vermont, du Furet et des Franchises, ainsi que le Champ d'Anier, l'école Liotard.

Enfants consultés

Autre fait nouveau: information rimera avec transformations. «Pour toutes les places concernées par des travaux, nous avons prévu une communication très visible, relève Esther Alder. Chaque fois que nous touchons une balançoire, c'est un peu comme toucher à un arbre. Les gens se sentent dépossédés de quelque chose d'important!» Enfin, les enfants, principaux intéressés, vont être également parties prenantes: «Je vais mettre en place une commission formelle avec des enfants qui donneront leurs avis sur l'aménagement de leurs lieux de jeux.»