Survivre à la mort

Un épicier a été attaqué sauvagement à coups de couteau et de poing en pleine rue dans le quartier des Grottes cet été (lire ci-contre) parce que quelques jours auparavant, un mineur s’était fait engueuler pour une histoire de vélo. L’épicier s’est vu mourir. Aujourd’hui, trois mois après le massacre, le miraculé ne vit plus. Il revit tel un robot.

Cet été encore, des femmes ont été rouées de coups à la sortie d’une boîte de nuit, victimes de violence gratuite. Toujours en pleine canicule estivale, un policier s’est retrouvé quant à lui dans le coma après avoir été brutalisé par une petite frappe. Puis un gamin s’est fait gratuitement tabasser en pleine rue pour une clope… Les agressions deviennent d’une violence inouïe, extrêmes et sans fondement. On cogne, on tue, on sort un couteau pour un rien. Qu’ils soient marginaux, jeunes ou moins jeunes, ils se vengent parce que la société leur tourne le dos. Ils affichent leur rage en ingurgitant drogues et alcool en excès pour finalement cogner à tout va, sortir des couteaux et percer les cœurs d’innocents. Laissant des victimes dans un sale état autant physique et psychologique. Qui doivent survivre à la mort.