DOUANES • Un hélicoptère de l'armée a surveillé la région frontalière du 23 au 25 juillet. Philippe Nahum, chef de service du corps des gardes frontière précise que cette pratique est courante dans la région jurassienne, en Valais et dans une mesure moindre dans le canton de Vaud: «Cela faisait des années que l'hélicoptère n'avait pas été défrayé à Genève, relève l'adjudant Philippe Nahum. Berne a décidé cette année de le mettre à disposition des douanes afin de renforcer la surveillance liée à la criminalité.» Les gardes frontière utilisent ce moyen pour lutter contre la recrudescence des effractions durant l'été.
Patrouille supplémentaire
La plus value de ces engagements consiste à disposer d'une vue d'ensemble sur plusieurs kilomètres du trafic transfrontalier, avec l'appui d'équipes mobiles au sol dans la lutte contre les infractions douanières, migratoires et la criminalité transfrontalière. «L'hélicoptère correspond à une patrouille supplémentaire, poursuit l'adjudant Nahum. Il s'agit d'un engagement national, qui n'est pas lié à la stratégie de surveillance policière locale.» Le survol au-dessus des douanes genevoises durant trois jours a permis aux gardes frontière d'intensifier leurs contrôles: «Nous avons notamment inspecté un fourgon transportant des marchandises d'antiquité pour une valeur de 5000 euros et une personne recherchée au SIS (système d'informations Schengen)», conclut-il.