CŒUR Ancien légionnaire, par chagrin d’amour, mais aussi SDF, solitaire, sauvage, il était pourtant l’un de nos auteurs les plus puissants. Michel Viala, un être hors de toutes les catégories, nous quittait le 22 août 2013, à l’âge de 80 ans. Le Théâtre de Poche a l’excellente idée de lui rendre hommage, samedi 1er mars, de 11h à 16h. De Caroline et Nathalie Tissot à Laurence Montandon, en passant par François Rochaix, Jacques Probst, Maurice Aufair, Juliana Samarine, une magnifique brochette d’artistes évoquera la figure de Viala. «Il était, écrit mon confrère Alexandre Demidoff, une légende vivante du théâtre suisse. Il laisse une œuvre féroce, attentive aux petites gens. Hommage à un flambeur.» Et merci, aussi, à Françoise Courvoisier d’organiser cette journée.
GRIFFE On a appris lundi 17 février, en marge du détournement de l’avion éthiopien sur Cointrin, que les forces aériennes suisses n’étaient disponibles que pendant les heures de bureau. Du coup, nous avons tous rivalisé dans l’art de l’ironie, disons que c’était de bonne guerre. Avec toutefois un léger grincement: lorsque la plus vipérine des moqueries émane de ceux-là mêmes qui passent le plus clair de leur âge à vitupérer contre nos avions de combat. Et à leur couper tout financement. Mesdames et Messieurs les pacifistes, il faut savoir ce que vous voulez: si vous entreprenez toutes choses pour ruiner notre maîtrise du ciel, ne venez pas vous plaindre, même par la tonalité perfide de l’ironie, que nos avions n’aient plus la capacité d’accomplir leur mission. Et paf. Et toc. Et pan dans le mille.