Le Gniolu

REMARQUE que certains ou certaines arrivent à penser à autre chose qu’au coronavirus, ce qui n’est pas facile en ce moment. Comme la candidate PDC au Conseil administratif de la Ville de Genève, Marie Barbey-Chappuis, qui conserve un moral d’acier à en croire le titre de sa tribune libre dans un quotidien local: «L’élection du 5 avril garde toute son importance.» A part elle, on ne voit pas vraiment pour qui?

AJOUTE que d’aucuns font encore mieux. Ainsi ces historiennes du projet «100Elles» qui, s’ennuyant sans doute dans leur confinement, reviennent à la charge pour la féminisation d’un certain nombre de rues en ville de Genève. Ce qui ne plaît pas à tout le monde, d’où une page entière de débat dans le journal local précité! Un débat déjà ridicule en temps normal. C’est dire qu’on peine à trouver un qualificatif en pleine crise sanitaire mondiale…

A APPRIS que finalement et quasiment sous la torture, les pontes du Comité international olympique (CIO) ont fini par décider de reporter d’une année les JO de Tokyo prévus initialement cet été. Ce qui ne changera pas grand-chose pour les Suisses: au lieu de ne gagner aucune médaille en 2020, nos athlètes n’en gagneront aucune en 2021.

SE DIT qu’il y a vraiment des poissards! On apprenait en effet il y a dix jours que le chercheur français Roland Marchal, emprisonné plus de neuf mois dans une prison iranienne, a enfin été libéré. Tout ça pour pouvoir revenir en France et être confiné!

CONSTATE que le coronavirus ne fait pas de différences sociales. Pour preuves, le prince Charles qui a été testé positif, peut-être contaminé par Albert II de Monaco et qui pourrait à son tour refiler le virus à sa mère Elizabeth_II. Une bonne raison pour cette dernière de redoubler de précautions, par exemple en se lavant les mains après être allée sur le trône. 

FINIT en soulignant que cette crise a eu pour avantage de piquer la vedette à Greta Thunberg. Une Greta qui avait droit à deux pages dans les journaux et une émission spéciale à la télé à chaque fois qu’elle mouillait son doigt pour savoir d’où venait le vent. La voici supplantée par le Covid-19 qui, entre la diminution drastique du trafic aérien et automobile, les usines polluantes qui s’arrêtent, la fin des croisières qui foutent en l’air les mers et les océans et j’en passe, est en passe de sauver la planète.