Accord-cadre: dire clairement non au diktat de Bruxelles!

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Beaucoup souhaiteraient ne pas avoir à en parler, mais l’accord-cadre est sur toutes les lèvres dans les travées du Palais fédéral. Le PLR fait un peu figure d’exception, louant les qualités de ce traité colonial qui veut confier notre destin à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), voyant des opportunités économiques dans le dumping salarial programmé.

A l’inverse, à gauche, l’enthousiasme se fait plus discret. Tout ce qui favorise notre soumission à Bruxelles est bon à prendre, mais pour cause de dumping salarial, les syndicats sont hostiles au texte. Cela rend toute prise de position un peu claire très inconfortable. Avant les élections fédérales, la gauche réclame des éclaircissements. Ça ne mange pas de pain et permet de ne pas trop en dire afin de ne pas décourager l’électorat ouvrier que le PS prétend représenter.

En fait, l’accord-cadre est limpide. Les litiges entre la Suisse et l’Union seront bel et bien tranchés par la CJUE. Notre démocratie directe ne pourra plus être exercée que sous la menace de représailles. Pour l’UDC, ce possible futur est insupportable et nous sommes, comme souvent, la seule formation politique refusant de faire de Genève un département français.