Le contre-projet du PLR à l’initiative populaire pour un congé paternité est une absurdité, pour plusieurs raisons.
Le parti propose un congé parental de huit semaines, à répartir entre les parents avec un minimum de deux semaines pour le père, à la suite d’un congé maternité réduit à huit semaines. Or, le PLR a jusqu’ici refusé toutes les propositions d’accorder deux semaines au père en plus du congé maternité de quatorze semaines, ce qui revient pourtant au même…
Ou presque: le contre-projet permet, lui, de mettre sous pression un congé maternité déjà trop court. Jouer le père contre la mère est-ce vraiment une idée sensée pour favoriser l’harmonie des débuts de vie d’un enfant, d’une famille?
La vérité, c’est que la conciliation des vies professionnelle et familiale pour les femmes et les hommes n’intéresse guère le PLR: c’est donc en toute logique que le parti souhaite supprimer le soutien fédéral à la création de structures d’accueil.
L’égalité des sexes et le bien-être des familles ont, heureusement, d’autres allié-e-s et le peuple ne s’y trompera pas. Au final, il devrait accepter un congé paternité de quatre semaines, ajouté au congé maternité minimum de quatorze semaines!