Grève des femmes: inégalités salariales et violences

Les femmes s’affairent en vue de la grève du 14 juin prochain. Transports, discours, pancartes, subsistance, le hasard n’a pas sa place, pas plus que les hommes. Toute personne de sexe masculin est priée de ne pas défiler ou alors en queue de cortège seulement. On attend des précisions au sujet de la place qu’occuperont les représentant(e)s des minorités sexuelles qui aspirent elles aussi à plus de reconnaissance.

Je ne participerai pas au défilé, déjà parce que je remplis le mandat que l’on m’a confié en tant que conseillère nationale, mais je partage néanmoins une revendication, la suppression des inégalités salariales. Les différences que nous constatons encore démontrent clairement que nous sommes loin du but.

La question des violences verbales et physiques en constante augmentation ne doit pas être oubliée. Il y a unanimité pour dénoncer ce phénomène mais on peine à évoquer ses causes. Dommage. Un problème n’est jamais aussi bien résolu dès lors qu’on a supprimé son origine et non simplement limité ses effets. Pour ce faire, il faut appliquer sans faiblesse l’internement à vie des délinquants dangereux, l’expulsion des criminels étrangers et l’interdiction pour les pédophiles de travailler avec des enfants.