Jeunes et travail: l’étude qui brise les clichés

  • Fabio Bonavita, journaliste.

    Fabio Bonavita, journaliste.

EMPLOI • Contrairement à certaines idées reçues faisant état d’un clivage générationnel entre les Millennials et leurs aînés, les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas des extraterrestres. C’est le constat rassurant (ou pas) de l’étude Young Professional Attraction Index 2018 réalisée par l’institut M.I.S. Trend et révélée par Academic Work Switzerland. Menée auprès de 704 jeunes professionnels de Suisse romande, cette étude met en évidence les critères considérés comme les plus importants au moment du choix d’un employeur.

L’environnement de travail et les relations avec les collègues apparaissent comme le premier critère de choix, jugé comme important par 66% des jeunes professionnels. Les opportunités d’évolution et de développement arrivent juste derrière; 62% des jeunes interrogés considèrent qu’il s’agit d’un critère important. Le salaire vient seulement en troisième position; il est jugé comme fondamental pour 53% des sondés. A noter également que seulement 5% souhaitent devenir manager, ce qui tend à prouver que l’épanouissement professionnel passe avant la fonction.

Autre motif de réjouissance, les Millennials, considérés comme la génération zapping, ont plutôt tendance à rester fidèles à leur entreprise. Pour autant qu’on leur offre la possibilité d’obtenir de nouvelles responsabilités. En termes de motivation, 35% des jeunes visent à améliorer leurs tâches. Ils sont aussi nombreux à souhaiter donner du sens à ce qu’ils font. Dernier enseignement, les sondés valorisent le sens du challenge et la variété des tâches dans leur travail. La flexibilité horaire ainsi que la culture de l’entreprise dans laquelle ils évoluent ont également leur importance. Finalement, les jeunes ressemblent drôlement à leurs parents…