Manifs de collégiens: un espoir

Cette chronique de Berne, une fois n’est pas coutume, va s’éloigner du Palais fédéral. Il arrive que ce soit le plus court chemin pour y retourner. En effet, les collégien(ne)s qui manifestent dans les rues de notre pays pour exiger un changement d’attitude, aussi bien des milieux politiques que des milieux économiques, dans la prise en compte des changements climatiques, trouvent un écho considérable au parlement. Bien plus efficaces que les lobbyistes – dont la crédibilité est proportionnelle à celle que l’on prête à leurs mandants – les jeunes convainquent par leur sincérité et, aussi, leur proximité. Quoi de plus déstabilisant que d’être interpellé par ses nièces, ses neveux, voire ses enfants ou petits-enfants? Quelles réponses pouvons-nous leur donner, sans pratiquer la langue de bois, lorsqu’ils nous mettent face à nos responsabilités?

Peu importent les étiquettes politiques, rares sont ceux qui sont insensibles au message que nous adressent ces manifestant(e)s pacifiques. On verra ce qu’il en résultera mais, pour l’instant, c’est la meilleure nouvelle de la législature.