Sous l’autel de l’Egalité: au bûcher, hérétiques!

  • Yves Nidegger, conseiller national (UDC)

    Yves Nidegger, conseiller national (UDC)

Dieu à peine chassé de son ciel, nous voilà en train d’instaurer le culte obligatoire d’une nouvelle déesse, païenne, nommée Egalité. Son clergé, les parlementaires, a été convoqué cette semaine à Berne où l’autel de la divinité était dressé pour procéder à l’ablation rituelle du sens logique ordonnée en signe d’appartenance à la communauté des croyants. Et pour codifier les pratiques désormais exigées des entreprises sous peine d’excommunication.

Réformée pour l’occasion, la Loi sur l’Egalité présumera les entreprises de plus de cent employés coupables a priori de discrimination salariale au préjudice des femmes. Pour pénitence, elles devront financer, sur leurs propres deniers, une étude quadriennale des salaires qu’elles versent à leurs employés conçue par les meilleurs augures fédéraux du domaine aux fins de confirmer leur statut de pécheresse. Faute avouée, même sous la contrainte, est à moitié pardonnée, n’est-ce pas? La volonté d’Egalité ne peut donc sortir que sanctifiée par l’inquisition. Quoi? Les différences de salaires peuvent résulter d’autres choses que de discrimination?

Arrière Satan! Les hommes sont plus enclins que les femmes à travailler à temps plein et les femmes se sentent plus à l’aise lorsque c’est le cas? Au bûcher, hérétiques!