Les idées reçues sur les régimes minceurs

MAIGRIR • A grand coup de «Fais pas ci, mange pas ça», suivre un régime devient un vrai casse-tête! Sept idées reçues décortiquées...

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Le light n’est pas la solution. Les produits allégés sont pauvres en calories mais avec souvent plus de sucre et de graisse! Et comme nous les pensons light, nous en mangeons plus. Préférez le «vrai» avec modération.

Sauter un repas fait maigrir! Non. Notre corps attend sa dose d’énergie, sauter un repas entraîne donc un réflexe de stockage au repas suivant, au cas où il serait à nouveau privé.

Manger vite fait grossir. Oui, plus on mange vite, plus on mange car l’estomac n’a pas le temps de percevoir les signaux de satiété. L’idéal? Bien mastiquer et patienter 15 minutes avant de se resservir pour s’assurer que c’est de la faim et non de la gourmandise!

L’eau fait maigrir ou y contribue même si rien n’est prouvé! Zéro calorie, elle combat la faim par l’effet de satiété. Nature ou en tisane, elle participe à l’élimination des toxines, au drainage et à l’hydratation. Côté quantité, suivez votre instinct, sachant qu’il faut boire avant d’avoir soif !

Le chocolat est notre ami! Si, si ! Ses polyphénols luttent contre les troubles cardio-vasculaires. Il nous fait sécréter des endorphines, hormones de la bonne humeur, et lutte contre les baisses de moral. L’index glycémique (IG) du chocolat noir au-dessus de 70% est de 25 quand celui des haricots verts est de 30… Le tout est de ne pas en abuser!

Le sport fait fondre. Oui, il brûle des calories et maintient en forme, mais à quel rythme? Celles qui sont déjà montées sur un tapis de course équipé d’un compteur de calories le savent bien: rien n’est gagné d’avance. Sans oublier que le muscle est plus lourd que la graisse et que notre organisme ne commence à brûler ses graisses qu’après quarante-cinq minutes d’activité. Alors, ne comptez pas sur le sport pour vous faire fondre sans passer par la case rééquilibrage alimentaire!

L’ennui fait grossir. Oui, et cela porte le doux nom de «calories affectives». En fait, nous connaissons toutes les ravages que notre frustration peut engendrer face à un réfrigérateur! Dans notre cerveau, le centre du plaisir est placé à proximité de celui de la faim. Dans les années 1950, les chercheurs américain James Olds et canadien Peter Milner ont démontré qu’une stimulation du centre du plaisir prend le pas sur toute préoccupation, même celle de manger. De là à dire que notre cerveau compense le manque de plaisir par la nourriture, il n’y a qu’un pas!